In production

  • Directed by

    Sylvère Petit

  • Written by

    Sylvère Petit
    Cowritten with Nathan Le Graciet

  • Production

    Les Films d’Ici Méditerranée - Serge Lalou (France)

  • Coproduction

    Iota Production - Isabelle Truc (Belgique)
    Imagic Telecom - Jordi B. Oliva (Espagne)

La Baleine

Sylvère Petit

Sylvère Petit took part in Le Groupe Ouest’s Annual Selection in 2019 to develop this feature film.

Synopsis

Autumn 1985.
A storm rages over the Mediterranean. A village is destroyed, the crops ruined. A dead whale is washed up on the beach.
With his tractor, his grape harvesting trailer and three kitchen knives, Corbac, a misanthropic winegrower, wants to save the cetacean’s skeleton from being blown up. Chunk by chunk, day and night, the world’s greatest mammal is paraded in front of the school, the church, the distillery, awakening the villagers’ fears and triggering violence. Until Crow becomes seriously ill. He can no longer run his crazy business alone.

 

Sylvère Petit working with script-consultant Yann Apperry at Le Groupe Ouest | © Brigitte Bouillot

  • Lauréat 2022 de l’Aide à la Création de la Fondation Gan pour le Cinéma
An image taken during a photo shoot with Sergi Lopez (who will be playing in the film). © Sylèvre Petit

Intentions

« Inviter d’autres espèces dans nos histoires humaines pour, ensemble, inventer de nouveaux récits ».

« Occupe-toi des animaux, les humains n’en valent pas la peine ». Cette promesse faite à moi-même était confortée par les « morts » que je ramassai sur la route de l’école : insectes, reptiles, coléoptères…. Des années après, je découvre l’histoire des vignerons Fabre qui, en 1989, dépècent une baleine échouée pour en reconstituer le squelette. Face aux vingt mètres d’ossements, je comprends qu’il en faut peu pour accéder au mythe. Ce sont les micro-organismes d’un marécage qui ont nettoyé les os. L’histoire raconte la mort, mais elle convoque la régénérescence et le cycle de la vie. Alors que la biodiversité s’érode, le film interroge nos rapports au vivant et à la mort.

Une plage, du vent, le cri d’un goéland, un tracteur décati et Jean surgit. Il a la gueule de Jim Harrison, la folie de Michel Simon et le blues de Tom Waits.

Le film promet l’aventure. À l’écran et dans sa fabrication.

A film by...