
Arun Deo Joshi
En tant que journaliste, j’ai passé plus de vingt ans à la télévision. Passionné de cinéma depuis mes années d’études, j’ai toujours voulu réaliser un film digne de ce nom. Grâce à mon travail à la télévision, je me suis familiarisé avec les médias visuels et j’ai développé ma passion pour le cinéma, avec le désir de raconter des histoires. J’ai quelques documentaires et trois courts métrages à mon actif en tant que réalisateur. Ces films ont été sélectionnés dans différents festivals du film à travers le monde et ont obtenu des prix. Mon court métrage KAMARO (A SLAVE) a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux. D’autres courts métrages, DIYALEE et SAMAYANTER, ont également fait bonne figure dans plusieurs festivals internationaux. J’ai également travaillé sur plusieurs projets cinématographiques internationaux au Népal en tant que directeur de production. Je suis président du Festival international du film sur les droits de l’homme du Népal, un événement annuel qui se tient à Katmandou, au Népal.
Hory
LIM | Less is More 2018
C’est l’histoire d’une maison dans un village népalais reculé pendant la guerre civile entre la guérilla maoïste et l’armée royale. Au cours d’une célébration « HORI » (également connue sous le nom de HOLI, festival des couleurs), la famille attend le retour d’un de ses membres, qui a émigré pour gagner sa vie. Un garçon de 6 ans, sa mère et son grand-père accueillent l’homme à la maison dans la soirée. La joie des retrouvailles est assombrie par un coup vigoureux frappé à la porte. Une troupe de guérilleros maoïstes envahit la maison en demandant l’abri pour la nuit.
Un peu plus tard, on frappe à nouveau à la porte. Une troupe de l’armée royale à la recherche des guérilleros entre. Les guérilleros parviennent à se cacher. L’armée fouille la maison, ne trouve personne et s’en va. Mais avec la pluie battante, l’armée est obligée de retourner à la maison pour s’abriter. Le propriétaire de la maison parvient à cacher les deux troupes à des étages différents de la même maison. Toute la nuit, la famille vit dans la terreur d’une éventuelle rencontre entre les ennemis en guerre.