Sortie le 24 janvier 2024
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Réalisation
Anaïs Tellenne
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Scénario
Anaïs Tellenne
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Production
Koro Films
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Distribution
New Story
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Ventes internationales
Be For Film
L’Homme d’argile
Anaïs Tellenne
« L’Homme d’argile » sort en salles le mercredi 24 janvier 2024. Ce premier long-métrage d’Anaïs Tellenne est un cadeau du ciel, simple et fort, humble et complexe.
Les personnages qui prennent vie devant nos yeux – Raphaël (Raphaël Thiéry) et Garance (Emmanuelle Devos) – ne sont jamais comme on les attend, comme si l’argile dont Anaïs Tellenne use pour les animer reste fraîche à jamais. Nous aussi, spectateurs et spectatrices, nous avons envie d’être recouverts de cette argile pour entrer dans cette humanité libérée des filtres habituels.
En 2023, « L’Homme d’argile » était l’une des belles découvertes de la Mostra de Venise, c’était aussi le Prix du Public au fameux Festival de Busan en Corée du Sud. Et Anaïs et son scénario (alors titré « Du grand feu ne restent que les braises ») ont été bichonnés au Groupe Ouest en 2019 dans le cadre de la Sélection Annuelle.
Synopsis
Raphaël n’a qu’un œil. Il est le gardien d’un manoir dans lequel plus personne ne vit. À presque 60 ans, il habite avec sa mère un petit pavillon situé à l’entrée du grand domaine bourgeois. Entre la chasse aux taupes, la cornemuse et les tours dans la Kangoo de la postière, les jours se suivent et se ressemblent. Par une nuit d’orage, Garance, l’héritière, revient dans la demeure familiale. Plus rien ne sera plus jamais pareil.
Sélections
- Biennale de Venezia / Orizzonti
- Festival Effervescence à Macon
- Festival International du Film de La Roche-sur-Yon
- Jio MAMI Mumbai Film Festival en Inde
- Festival Indépendances et Créations à Auch
Prix
- BUSAN International Film Festival / Prix du public
- Festival Jean Carmet à Moulins / Prix du meilleur second rôle pour Mireille Pitot et Prix de la meilleure distribution artistique
- Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz / Prix du Jury Jeunes et Mention spéciale du Jury
Intentions
Le regard en question.
Pour observer un objet dans son ensemble, il est nécessaire de se placer à distance. C’est donc avec un léger décalage que j’ai choisi de raconter cette histoire d’amour impossible. Mon film est un conte cruel qui dissèque comment un même regard peut à la fois vous sauver et vous détruire. Ce paradoxe, je l’explore au travers du prisme du personnage Raphaël. Je désire que le spectateur s’identifie au héros et qu’il plonge avec lui au cœur de ce parcours initiatique. Je cherche à proposer l’expérience la plus empirique pour me rapprocher au maximum des sensations que nous ressentions enfant lorsqu’on nous lisait une histoire. En devenant la muse de Garance, Raphaël se croit aimé de cette dernière. Au-delà de la cruauté de cette illusion, je désire donner à voir avec quelle puissance les sentiments qu’il porte à l’artiste le transforment. Pour la première fois de sa vie, il s’émancipe. C’est le récit d’un homme qui, en acceptant de devenir une créature, s’approprie son existence.