Louise en hiver

Depuis le début des années 90, la Bretagne, en particulier la région de Rennes, s’est fait un nom dans le monde de l’animation, que ce soit en court-métrage ou pour la télévision. En 2016, un film de long-métrage pour le cinéma entièrement conçu en Bretagne (et fabriqué ici à 80%) va concrétiser cette tendance. Il s’agit du nouvel opus d’un maître de l’animation française, Jean-François Laguionie, compagnon de route de Paul Grimault, qui a déjà obtenu une Palme d’or et un César pour un court-métrage et s’est fait connaître avec des long-métrages audacieux et poétiques comme « Le Château des singes » (1999), « L’Île de Black Mór » (2004) ou « Le Tableau » (2011).

« Louise en hiver », son nouveau projet, est produit par JPL Films, à Rennes, qui a obtenu le soutien du Breizh Film Fund et de la Région Bretagne pour la production du film, avant d’être acheté par Arte et Canal +. Jean-François Laguionie y raconte l’aventure d’une vieille dame, interprétée par Dominique Frot, forcée de passer l’hiver dans une station balnéaire désertée, en compagnie de ses souvenirs et ses rêves, avec pour seul compagnon un chien errant… Le film a été réalisé en 2015 en peinture animée 2D principalement au sein des studios de JPL Films à Rennes et à Tréguier, où réside l’auteur.

Synposis

À la fin de l’été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle.
La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d’équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication.
Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l’hiver.
Mais elle n’a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l’occasion pour s’inviter dans l’aventure.
Jusqu’à ce qu’une explication lui soit révélée et que tout rentre dans l’ordre.